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4 avril 2017

Sur le tournage de… Faire la planche, la vidéo de skateboard revisitée

Sur le tournage de… Faire la planche, la vidéo de skateboard revisitée

Une vidéo “so skate”

En mars 2016, Blanche lança un projet de vidéo de skateboard “portrait” pour mettre en avant le travail d’un artisan auvergnat créateur de “planche à roulettes” non loin de Clermont-Ferrand, Vulc. Rapidement cette envie première se transforma en un projet bien plus grand et mêlant d’autres acteurs liés à la conception de skateboard et de design.

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Dessine-moi une planche à roulettes

Lorsque Émilie Vasset, graphiste de Clermont-Ferrand, entendit parler du “projet Vulc” (et oui, les nouvelles vont vite en Auvergne), elle contacta Blanche pour savoir si le design des skates qui allaient être réalisés pour la vidéo de skateboard pouvait être en collaboration avec elle. Ce qui, soit dit en passant, tomba au bon moment puisque Vulc et Blanche étaient depuis déjà 2 semaines à la recherche d’un(e) artiste avec qui travailler sur cette série de skateboards made in Auvergne.

Le style, l’approche, la compréhension du projet d’Emilie furent absolument parfaits pour donner aux planches l’identité unique que Blanche souhaitait exprimer dans cette vidéo de skateboard. Et oui, comme dirait notre cher Vivi, c’est par un ensemble de détails que l’on peut obtenir des productions qui ont une âme, et ainsi une meilleur approche. C’est justement dans l’approfondissement des détails que le projet prit une dimension considérable. Désormais 3 dans le projet, la recherche d’autres acteurs pour la vidéo de skateboard devint nécessaire. L’idée restait simple : mettre en avant des “créateurs”, des “fabricants” d’Auvergne.

C’est ainsi que nous avons collaboré avec la société Inoxbox pour la sérigraphie, le groupe After Marianne pour la musique, la marque Matunga pour les vêtements, et enfin comme skateur vedette Nathan Limousin non moins connu des terrasses de la Place de la Victoire.

Sur le tournage de… Faire la planche, la vidéo de skateboard revisitée

Let the planche shine

Entre la conceptualisation et le design des planches, l’organisation du tournage et la mise en relation de tout le monde, le projet fut un réel défi pour Blanche. Le choix du design se révéla rapidement, puisque Émilie travailla ses idées dans la continuité de son projet autour des baleines. Ainsi placer des baleines sur les planches de skate prenait tout son sens, son travail consistant à “faire voyager” via le collage ses créations à travers le monde. Les planches représentaient alors l’essence même de cette idée, en termes de mouvement, de voyage et de forme.

Pour Inoxbox, le travail fut de s’accorder au choix esthétique d’Emilie, puisque la sérigraphie allait se dérouler de manière manuelle pour garder le côté unique de chaque planche et de l’esprit du film. La sérigraphie dura ainsi en tout et pour tout 3 semaines ! Enfin ce fut au tour de Vulc d’entrer en action. Après avoir récupéré les différents plis où la sérigraphie avait été effectué, sélectionné les différents bois (le bois à ses raisons que la raison ignore…) pour la fabrication des planches à roulette, et décidé de la forme à donner à chacune, le travail pouvait démarrer.

Sur le tournage de… Faire la planche, la vidéo de skateboard revisitée

À Blanche de plancher sur la vidéo de skateboard

Concernant le tournage, les prises de vues se sont déroulées au total sur 10 mois. Il fallut tout d’abord filmer la conception de la planche par Émilie Vasset, son travail de la recherche de références​ à la création directe du dessin sur la planche. Quelques semaines après, les différentes étapes de la sérigraphie pouvaient commencer à l’atelier d’Inoxbox à Clermont-Ferrand, pour enfin finir aux ateliers de Vulc dans la région d’Auvergne.

Ne restait alors que les plans avec Nathan à tourner. Ce n’était pas une mince affaire, puisque Blanche voulait jouer des environnements naturels d’Auvergne et notamment de la chaîne du Sancy, représentant pour lui un terrain de jeu idéal pour servir la narration de la vidéo.

Il lui fallut patienter jusqu’à la fin de l’hiver pour profiter des dernières neiges et obtenir un environnement naturel quasi hors du temps, hors des frontières urbaines classiques du skateboard. C’est à ce moment-là qu’il donna à la vidéo sa trame narrative. L’analogie entre création et liberté était alors évidente pour lui et la mise en scène se devait d’être en conséquence représentative, notamment par l’utilisation de différentes focales au fur et à mesure des séquences.

Les premières images filmées ont été tourné avec une focale 100mm macro en début de vidéo, et une focale 24mm pour la partie finale. L’effet ainsi recherché est l’ouverture du cadre par un montage graduel allant de plans serrés à des plans de plus en plus “larges”.  C’est donc bien l’évocation d’un sentiment de liberté propre au skateboard que Blanche voulu retranscrire.

 

Mais le mieux reste de regarder la vidéo et aller faire un tour sur la toile pour retrouver le travail des différents acteurs de ce projet plutôt ambitieux !

 

Le mot de la Blanche : Merci encore à tous ceux qui ont participé de près ou de loin au projet !

Sur le tournage de… Faire la planche, la vidéo de skateboard revisitée

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