C’est en juillet 2016 que Blanche contacta la rappeuse américaine Reverie pour lui proposer de travailler ensemble pour un nouveau clip en France, lors de sa venue prochaine au Baraka à Clermont-Ferrand. En effet, le clip serait alors son deuxième en France, le dernier datant de 2013.
Rapidement, les choses se mirent en place pour ce clip en France, mais la venue de la rappeuse restait compliquée.
Reverie in da city
Lorsqu’en février 2017 la rappeuse fut bookée au club Le Baraka à Clermont-Ferrand pour mai 2017, elle contacta rapidement Blanche pour lui proposer de mettre en place le tournage sur Clermont-Ferrand.
Ce fut alors le top départ du projet. Adeline à la production, et Blanche à la réalisation, accompagnée d’un technicien et d’une maquilleuse (Claire Leloup) pour le shooting. Le projet fut donc pensé pour une équipe réduite mais de ce fait, très mobile.
Après avoir écouté la track, issue du dernier album de l’artiste, Blanche voulut diriger le projet vers un visuel minimaliste présentant de “jeunes kids” de Clermont-Ferrand. Pour lui, le clip se devait de montrer une autre facette de Clermont, de ses habitants, notamment de la jeunesse clermontoise. Parler de ce dont on ne parle que peu : les créatifs, la jeunesse, qui pourtant s’exprime et se développe beaucoup ici. Le défi était donc de montrer Clermont-Ferrand “sans volcans et sans rugby”. Sortir des sentiers battus et présenter une ville chargée d’histoire par ses lieux, une ville créative et aspirant à une certaine liberté.
Le deuxième clip en France
Après avoir préparé et listé les lieux, les modèles, et mis en place l’idée générale, place au tournage. Dans un premier temps, ce fut le tournage express d’environ une heure avec Reverie pour sa partie du clip en France de son nouvel album. Ensuite ce fut au tour des modèles de passer devant la caméra pour un tournage d’environ 2 jours sur Clermont-Ferrand.
Rapidement, Adeline mit en place une direction artistique avec le duo Gang2poche et la friperie Room 16. Les habits sélectionnés devaient être en partie issus des tendances urbaines, street style des jeunes de 2017.
Nous avons aussi voulu mettre en avant le créateur de bijoux clermontois youngchakra.
Le tournage permit d’ailleurs de croiser la deuxième équipe Hmwk menée par Vivi, en plein tournage pour un autre clip pour Krysalid. Ça n’arrête pas chez Hmwk !
La post production, elle, fut axée sur la dynamique. Ainsi, le montage alterne des playbacks de l’artiste en mouvement, avec des plans plus lents et contemplatifs. Notamment, nous avons usé de techniques photographiques permettant des effets de gif ou d’animation de seulement une partie de l’image. On appelle aussi cet effet “cinémagraphe”. L’utilisation de ces différentes techniques apportent une identité singulière au clip.
