Le Sony A7s, un compagnon de route idéal
Polyvalence, voilà le mot qui pourrait résumer l’A7s. Nous parlerons ici, non pas de caractéristiques purement techniques du Sony A7s, mais plutôt de quelle est l’utilisation et les points forts et lacunes que nous voyons en cet appareil.
Qualité vidéo, son point fort
Il est le compagnon idéal pour les productions à moyen budget selon nous. Il est à la fois léger et donc idéal pour du reportage ou de l’aftermovie d’événement et aussi utilisable sur des set-ups plus conséquents lors de tournages de vidéos promotionnelles ou de clips musicaux pour petits et moyens budgets. Son capteur 24×36 est de loin l’un des meilleurs du marché.
Mais là ou le Sony A7s est véritablement fort c’est qu’il permet d’accéder à des “profiles pictures” (comme le S-log2, ou les profils “Cine” modulables avec les nombreuses options) pouvant s’apparenter à celui de caméras plus conséquentes en terme de prix. Il ne manque peut-être qu’une balance des noirs. Il y a aussi la possibilité d’avoir des images en 4K et surtout des formats de compression en 422, via un enregistreur externe (Atomos par exemple). Malheureusement il est impossible de faire des images en 50i/s avec le Sony A7s et un enregistreur externe.
Autre avantage, sa montée en ISO incroyable, mais encore faut-il prévoir un bon outil de “denoiser” en post-production.
Bref, le Sony A7s est armé pour la post-production et la quasi-totalité des types de tournages possibles. Il est pour nous bien au-dessus de n’importe quel Canon ou autre Nikon.
La photo… peut mieux faire
Malgré des caractéristiques plus que convaincantes concernant la vidéo, la photographie n’est pas le grand point fort du Sony A7s même si la qualité de son capteur permet de retrouver un étonnant rendu typique de cet appareil.
Le bémol est surement le manque de pixels (seulement 12 Mpix) qui ne permet alors pas de recadrage poussé par exemple.
